#33 - "J'ai quitté un salaire à 6 chiffres pour l'inconnu !"
Introduction
Bonjour et bienvenue dans cette newsletter de La Bascule ! Comme chaque lundi je vous partage des témoignages, des conseils & de la bonne humeur pour créer la vie de vos rêves !
En ce lundi estival j’avais envie de vous partager une partie de mon histoire et pas des moindres: celle où j’ai quitté mon job dans la finance et où j’ai du affronter mes pires angoisses, celle du manque et celle de finir sous les ponts (chacun ses traumas).
Lorsqu’on me demande des conseils pour changer de vie, l’argent c’est toujours l’une des questions primordiales.
Et c’est bien normal.
C’est un peu le nerf de la guerre.
Et bien que vous soyez beaucoup à rêver d’autres choses, vous n’avez pas forcément envie de vivre en autonomie complète et tondre vos propres moutons par manque de moyen.
Alors souvent je parle de ce que je connais le mieux: mon expérience.
Aujourd’hui je vous mets tout ça par écrit, structuré, propre, avec des parties et des sous parties (on fait les choses bien!)
[Pour rappel]
➡️Notre guide gratuit des 30 conseils pour oser changer de vie est à retrouver ici !
Let’s go!
1.Le dilemme
Après de grandes études, j’ai commencé à travailler dans la finance à 25 ans. Très rapidement j’ai gagné bien, et même très bien ma vie.
Je savais que ça n’était pas ma passion.
➡️Mais ça comblait une chose: ma peur irrémédiable du manque. Et mon besoin d’indépendance.
On a tous des besoins viscéraux, hérités de notre histoire, de notre enfance, de la société dans laquelle on évolue.
Et à cette époque ma priorité c’était de combler ces besoins-là.
Sauf que très rapidement vous me voyez venir j’ai commencer à douter.
Est-ce que c’était vraiment ça la vie? Est-ce que j’allais me lever chaque matin en comptant les heures jusqu’à 20h? Est-ce que j’allais passer ma vie derrière un excel à 35 onglets aussi confortable que fut mon fauteuil?
Au début je balayais d’un revers de main ces doutes.
Et puis progressivement ils sont devenus bien trop lourd pour passer le balai.
J’avais 2 choix:
Rester dans ce job où le confort grandissant me priverait bientôt de toute sortie (quand on achète un appartement à x million difficile ensuite de tout plaquer) et faire tout mon possible pour ignorer mon mal-être
Quitter ce job et faire des sacrifices en terme de sécurité, de finance, de carrière etc au prix de ma liberté d’esprit et de mouvement
J’ai choisi l’option 2.
Et j’ai douillé.
Mais moins que ce que je pensais .
2.Le grand saut
J’ai eu la chance d’obtenir une rupture conventionnelle, ce qui m’octroyait une certaine liberté d’esprit pendant plus d’un an.
Une véritable chance.
Mais quand bien même, le chômage que je touchait équivalait à moins de la moitié de mon salaire antérieur.
Mes charges elles, n’avaient pas bougé.
L’euphorie du changement de vie passé j’ai commencé à sentir le vent tourner.
Non seulement j’avais mal préparé ma transition et donc j’étais allée d’échecs en échecs sur mes plans de reconversion (je vous raconterai ça dans une autre newsletter intitulée “Elle teste 15 jobs avant de trouver sa voie”) mais en plus je sentais une véritable pression financière s’installer.
➡️En résumé: 0 plan de reconversion et une ceinture financière qui se resserrait de plusieurs crans.
Autant vous dire que l’acclimatation a été rude.
MAIS.
➡️Comme très souvent dans ces moments de vie, ce qui change tout c’est l’état d’esprit.
J’ai geins quelques semaines dans mon coin avant de faire le bilan suivant:
aller vers la vie qui me ressemblait n’aller pas être sans conséquences, et sans effort (contrairement à tout ce qu’on pouvait faire miroiter sur les réseaux)
mais le jeu en valait clairement la chandelle car c’est dans les moments d’adversité qu’on se dépasse et qu’on apprend à mieux se connaître
ma liberté retrouvée n’avait pas de prix
il allait falloir passer à l’action !
3.C’est mathématique !
Très rapidement j’ai compris que si je voulais retrouver un peu de sérénité financière avec un salaire divisé par 2 j’avais 2 options:
augmenter mes revenus
diminuer mes charges
➡️Augmenter mes revenus
Pour ça il n’y a pas de petits gains ! J’ai commencé par vendre sur vinted et leboncoin toutes les choses qui remplissaient mes placards et ne me convenaient plus.
J’ai mis sur airbnb mon appartement quelques jours par mois et je m’arrangeais pour ne pas y être
J’ai commencé à vendre des services divers & variés parmi mes compétences: création de podcast, audit instagram, rédaction de contenu, photographie etc….
Et on a tous des compétences, oui, vous aussi !
Et de fil en aiguille j’ai pu augmenter mes revenus mais surtout gagner en confiance en moi de manière incroyable !
J’étais capable de faire face à un challenge.
J’étais capable de trouver des solutions lorsqu’un problème se posait.
Et finalement ça fonctionnait très bien.
➡️Diminuer mes charges
Alors entendons-nous je n’ai pas épousé la vie d’ermite.
Mais j’ai commencé progressivement à supprimer les restos inutiles (quand t’en as déjà fait 2 dans la semaine, peut-être que le 3e n’est pas primordial), les deliveroo qui ne servent à rien, les achats compulsifs etc.
Et mine de rien, on en fait beaucoup. Beaucoup. Vraiment beaucoup.
➡️Et puis ce qui m’a changé la vie surtout c’est que je n’avais plus besoin de m’échapper de mon quotidien tous les weekends.
Comme j’étais bien mieux dans ma vie, que j’aimais les projets sur lesquels je travaillais je n’avais même plus besoin de vacances.
Et ça je ne l’avais pas anticipé.
Ne plus partir en weekend à l’autre bout de la France ne me privait plus du tout.
J’étais bien dans mes baskets, bien dans ma vie, et travailler sur mes projets le weekend me remplissait de joie.
Au final je me suis surprise à vivre très bien avec beaucoup moins, sans avoir la sensation d’être privée.
Parce que quand vous êtes enfin là où vous devez être, vous ressentez beaucoup moins le besoin de vous échapper via du shopping intempestifs, des bars, des weekends etc.
Et ça joue beaucoup sur le portefeuille.
4.Bilan
➡️J’ai réalisé au bout de 2 ans après avoir quitté mon job que faire face à mes angoisses financières, à les “je pourrais jamais vivre avec moins”, les “je vais finir sous un pont” avait été la meilleure chose qui soit.
Pourquoi?
Parce que quand vous faites face à vos peurs, ce n’est en réalité jamais aussi affreux que dans vos pires scénarios, et surtout ça permet de développer votre potentiel, vos talents pour y faire face.
Et je n’ai jamais été aussi combative, ambitieuse, motivée que lorsque qu’il me restait 20e à la fin du mois sur mon compte bancaire.
Et vous savez quoi?
J’ai aussi compris que ma liberté de mouvement, ma liberté de création méritaient ces efforts.
Et que surtout aucune situation n’était gravée dans le marbre.
Ce n’était pas parce que je quittais un job que j’allais finir sous les ponts.
Que j’avais beaucoup plus de ressources que je ne le pensais, pour m’adapter, retrouver un job si nécessaire, ou prendre le temps de créer les choses qui me tenaient à coeur.
Rien n’est jamais irrémédiable.
➡️Si vous avez peur de vous lancer dites-vous bien que les regrets de ne pas vous être laissé votre chance, seront bien plus forts que quelques mois de serrage de ceinture au profit d’un projet qui vous tient vraiment à coeur !
Vraiment.
Et c’est un témoignage de quelqu’un qui est passé par là.
Oui ça fait peur. Oui c’est pas tous les jours agréables.
Oui ça demande du courage & de l’énergie.
Mais est-ce que je regrette?
Pour rien au monde !
➡️Notre guide gratuit des 30 conseils pour oser changer de vie est à retrouver ici !
Voilà on arrive déjà à la fin de cette newsletter, j’espère qu’elle vous aura aidé et inspiré pour votre projet de bascule!
Et surtout, surtout, si vous connaissez des gens qui ont besoin d’un petit coup de boost chaque lundi, partagez-leur cette newsletter!
Je vous souhaite une belle semaine et je vous dis à la semaine prochaine pour une nouvelle histoire de Bascule dans vos boîtes! ✨