Introduction
Bonjour à tous et bienvenue dans cette newsletter un peu particulière !
Aujourd’hui j’avais envie de vous parler de l’envers du décor, de la partie qu’on ne voit jamais sur les réseaux sociaux.
Les doutes, la démotivation, les angoisses.
Toutes ces émotions si agréables, mais qui arrivent pourtant à tout le monde.
Et pour autant on en parle rarement quand ça nous arrive.
Parce que c’est un peu honteux, un peu la loose.
Si on en parle c’est souvent après, quand ça va mieux, sans forcément donner vraiment de conseils pour ceux qui passent par là après nous.
Alors aujourd’hui je voulais vous partager 3 conseils personnels qui m’ont vraiment aidé dans les grosses phases de doute, et crise de sens. (autant vous dire que ces conseils me servent quotidiennement !)
1.Les moments down sont nécessaires à ta réussite & ta bonne santé mentale !
Quand j’ai quitté mon travail salarié très bien payé il y a 2 ans, j’ai eu un énorme sentiment de liberté, mais aussi beaucoup d’angoisses qui allaient avec.
Vous me direz c’est le jeu ma pauvre Lucette.
Certes.
Mais les phases de doute, et les moments existentiels du type “mais que vais-je faire de ma vie? C’était pas prévu dans le script tout ça!” se sont accélérés.
Et j’ai eu de plus en plus d’émotions-montagnes russes “ma vie est géniale !” vs.”je suis en roue libre totale, plus rien n’a de sens, sortez-moi de là !”
J’ai commencé à enchaîné des phases créatives, énergiques, et une envie de croquer le monde, avec des phases ou je me sentais vidée, à bout de force, à pleurer sur mon canapé un jour sur deux.
Au bout d’un certain temps j’ai échangé le temps de quelques séances avec une coach.
Et c’est elle qui m’a fait prendre conscience d’une chose essentielle:
➡️Les moments de doute, où tes piles sont à plat, que tu n’as envie de rien sauf de rester vautré sur ton canapé sont absolument sains ET nécessaires.
C’est d’ailleurs la coach Caroline Lamassoure qui en parle très bien dans l’épisode #43 - Trouver un job qui répond à ses besoin
Toujours est-il que ça a été une prise de conscience dingue.
ça ne servait à rien de lutter.
Parce que ces moments étaient utiles.
Et ils continueraient d’apparaître de temps à autre.
C’est à ce moment là que j’ai arrêté de lutter contre.
➡️J’ai changé d’état d’esprit, et au lieu de tout faire pour qu’ils n’arrivent jamais, j’ai décidé de les accepter quand ils se présentaient.
Tout n’a pas changé du jour au lendemain mais la prise de conscience c’est l’étape 0 de ton processus.
➡️Prends conscience que c’est ok d’avoir des doutes, des moments où t’as pas d’énergie. Et c’est même plus que ok, c’est normal.
Ils sont là pour recharger tes batteries, pour te dire “oh là ralentit, pose toi, réfléchis un peu à ce que t’es en train de faire !”
➡️Tu ne peux pas être toujours dans l’action, dans le mouvement, ta jauge d’énergie n’est pas inépuisable.
C’est comme une voiture. Tu roules et puis un jour y a plus d’essence alors tu t’arrêtes. Et tu fais le plein.
Et si tu décides de ne pas d’arrêter bah c’est la panne.
Ou le burnout.
Donc en résumé: prends le temps de faire le plein
( je m’améliore en métaphore non?)
2.Fiche- toi la paix !
Concrètement comment ça se passe quand on décide “d’accepter ses moments down”?
C’est tout simple: tu arrêtes de te mettre la pression.
Tu profites de ces moments pour faire des choses qui te font du bien et prendre soin de toi.
Inutile de vouloir prendre des décisions, créer, se projeter.
Rien de tout ça.
➡️Juste le moment présent et te ménager au jour le jour.
S’aérer l’esprit, lire, regarder une série qui te fait envie, écouter un podcast…
Et s’aérer le corps: se balader, aller faire du yoga, ou le sport dont tu as envie.
Et ne pas voir plus loin que ça.
Bien manger, bien dormir, faire en sorte de se fabriquer le cocon le plus doux possible pour accueillir ce moment désagréable.
➡️Ne surtout pas forcer pour maintenir un rythme, ou faire comme si cette émotion n’existait pas.
En tant que créatrice de contenu, pour moi mais aussi pour les autres, c’est très difficile de gérer ce genre de phase parce que ma créativité tombe à 0.
Donc autant dire la base de mon business.
Et pendant longtemps j’ai voulu forcer, faire comme si, continuer à produire, produire sans respecter ces cycles moments d’énergie/moments down.
Et le résultat a quasi été à chaque fois:
créer de la merde (ou en tout cas des choses qui s’en rapprochaient)
m’épuiser mentalement et physiquement, en créant des crises de larmes, de la fatigue, des boutons de fièvre etc.
➡️Donc mon 2e conseil c’est celui-ci:
Lorsque vous sentez qu’en ce moment c’est pas le bon moment, qu’il n’y a rien qui va et que vous êtes au fond du seau, foutez-vous la paix!
Et retenez surtout que c’est toujours temporaire.
A ce sujet il y a un très bon épisode de Change ma vie actuellement sur le sujet de la positivité toxique
3.Casser la dynamique !
Lorsque vous sentez que ça va un peu mieux,
Que vous vous êtes foutu la paix, quelques jours ou quelques semaines,
Il est temps de se remettre en selle.
➡️Et ce passage de cycle, d’un moment down vers une nouvelle phase d’energie est aussi complexe à gérer que le mouvement inverse.
Le risque à éviter c’est de rester trop longtemps bloqué dans ses doutes, ses pensées sombres et de ne pas réussir à réenclencher un nouveau cycle.
➡️Et pour ça le seul moyen c’est l’action.
Il y a un jeu de mot en anglais que j’aime beaucoup:
En français du coup c’est impossible d’être aussi percutant, mais globalement le remède au doute c’est l’action.
Donc quand vous sentez que vous commencez à tourner un peu trop dans votre bocal, et que rien n’avance vraiment posez une action.
Même une toute petite action.
➡️Remettez-vous en mouvement. Tout doucement.
Il n’y a que comme ça que tout va progressivement se remettre en marche vers un cycle créatif et dynamique.
➡️Mais le premier pas doit venir de vous.
Il faut lorsque vous vous sentez assez solide mettre un premier pied en dehors de votre zone de confort, pour que vous puissiez avancer de nouveau.
Parce que l’idée c’est pas non plus de rester toute votre vie à douter sur votre canapé.
(et puis vous allez épuiser Netflix au bout d’un moment)
➡️DONC: pour casser la spirale du doute; mettez-vous en mouvement !
Pour ceux qui ne l’ont pas écouté et si le sujet vous intéresse je vous recommande l’épisode #4 avec la pyschopraticienne Isabelle Steinlen “S’affranchir de ses croyances limitantes”
➡️Notre guide de 160 pages “25 idées de reconversion pour une vie épanouie & indépendante financièrement !” est toujours dispo ICI !
Voilà on arrive déjà à la fin de cette newsletter, j’espère qu’elle vous aura aidé et inspiré pour votre projet de bascule!
Et surtout, surtout, si vous connaissez des gens qui ont besoin d’un petit coup de boost chaque lundi, partagez-leur cette newsletter!
Je vous souhaite une belle semaine et je vous dis à la semaine prochaine pour une nouvelle histoire de Bascule dans vos boîtes! ✨
Oui tu as raison, être à l'écoute de soi pour reconnaître quelle est l'énergie du moment, parfois ne pas lutter contre le courant et dès que ça frétille de nouveau, mettre un pied dans l'eau 😉 Je pense aussi qu'avec les cycles hormonaux les femmes vivent ce grand 8 des émotions plus fortement et plus souvent tout en le subissant encore pas mal. Merci pour tous tes conseils.