Aujourd’hui je vous raconte une histoire. La mienne.
Enfin pas tout. Une partie seulement (il faut savoir garder le suspens.)
Il y a 1 an et demi je quittais mon travail en finance portée par d’autres envies que de passer les prochaines années derrière un bureau.
J’avais repéré une formation sur un an pour apprendre les métiers de l’ébénisterie (sculpter des morceaux de bois en somme.)
Remontée comme un coucou je m’inscris, je paie un bras, j’achète tous les outils, je potasse. Bref je m’enthousiasme en un claquement de doigt comme je sais si bien le faire.
Rapidement les cours commencent.
Je suis fan de l’histoire de l’art, j’adore le dessin (même si je suis une énorme quiche), mais je déteste le dessin technique (replongez vous dans un cours de techno de 3e, en un peu mieux et vous aurez le contexte).
Et puis il y a les nombreuses heures de pratique. Passer 1 semaine sur un piétement de chaise. Ou des heures sur un placage de table d’échecs. Vu ma patience d’enfant de 2 ans, travailler à la pince à épiler devient vite une épreuve.
Il s’agit ensuite de trouver des stages. Histoire de se mettre en condition.
Je rencontre des personnalités passionnantes. Mais au bout du 3e quand même une petite voix commence à me dire “bon t’es pas derrière un bureau, mais est-ce que t’as envie d’être derrière un établi?”
Il me faut encore 4 mois pour arrêter d’être dans le déni. Je n’ai ni la patience, ni la passion pour passer les 20 prochaines années à restaurer des chaises Louis XVI.
J’arrête la formation en cours. Presque forcée par mes amies. “Mais enfin Sarah pourquoi tu vas faire 6 mois de plus? Pour le plaisir des choses bien faites? ça n’a aucun sens si ça ne te correspond pas” (elles marquaient un point)
C’est le retour à la case départ.
Pas de boulot (mais un peu de chômage), et pas de plan B. La parfaite situation à ne surtout pas suivre.
Mais alors comment j’ai pu me tromper à ce point?
En ne respectant pas la règle n°1 du changement de vie:
“Comprendre si je suis en accord avec le projet dont je rêve”
Et je ne l’étais pas.
Rien dans ma personnalité ne correspondait à:
travailler seule dans un atelier
passer des heures sur un objet
travailler manuellement (je peux me tuer rien qu’en plantant un clou)
être patiente (je suis même incapable de finir un puzzle de 15 pièces)
être minutieuse
Je vis pour les rencontres, pour l’échange, pour le mouvement permanent.
Et pourtant je l’avais anticipée cette bascule. J’en étais sûre à 100%.
ça a donc été l’erreur la plus utile de ma vie.
Car j’ai appris à me connaître.
Et à connaître mes besoin et mes traits de personnalités.
Et aujourd’hui j’ai enfin trouvé la voie qui me correspond (mais c’est un autre sujet…)
Alors si j’ai un conseil, c’est avant tout passage à l’action de bien réfléchir à la question suivante:
“Suis-je aligné.e avec le projet dont je rêve?”
Je vous souhaite une belle semaine et je vous dis à la semaine prochaine pour une nouvelle histoire de Bascule dans vos boîtes! ✨
Et si vous connaissez des gens autour de vous qui ont peut-être besoin de la recevoir pour changer de vie, n’hésitez pas à la partager!
Merci pour ces très bons conseils ! On peut aussi sincèrement croire que ce nouveau projet sera aligné. Mais ne pas bien en connaître les contours ou avoir de fausses idées. Parfois il faut se tromper pour savoir. Belle journée !